Ό ασκαυλος (τσαμπούνα) εις τήν νησιωτικήν Ελλάδα.
Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.13-14, 1960, pages 52-72
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Pages:
52-72
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La cornemuse dans les îles de Grèce
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La cornemuse, connue déjà depuis l'antiquité, existe encore aujourd'hui dans le monde Hellénique sous deux formes: la première répandue dans les Iles de la Grèce (voir fig. 2 et 3) sous les noms de tsambouna, askavli, etc., la seconde connue dans la Grèce continentale sous le nom de gaïda (fig. 1 et 4). Cette forme survit d'ailleurs dans d'autres pays d'Europe. Dans cette étude l'auteur examine spécialement le premier type qu'on rencontre surtout dans les Cyclades, le Dodecanese et l'Ile de Crète. La partie principale de l'instrument qui produit les sons se compose d'une base oblongue creuse de 30 à 35 cm. faite d'un bois spécial ou d'un roseau, et se terminant en entonnoir de forme droite ou courbe. Dans la cavité on place deux chalumeaux de même longueur (voir fig. 8), sur chacun desquels on ouvre d'habitude cinq trous d'égale grandeur (type A). Le tuyau de droite peut avoir parfois trois trous et celui de gauche cinq (type B), ou un trou seulement au tuyau droit et cinq sur celui de gauche (type C. Voir également les fig. 6, 7, 8). Dans la partie supérieure de la base et les côtés postérieurs il existe un autre sillon, long de 7 à 8 cm, dans lequel on place deux petits chalumeaux de 4 à 5 cm. chacun, les «bibikia». fermés à l'un des bouts et sur la surface desquels on entaille une languette. Les parties ouvertes de ces petits chalumeaux s'insèrent dans la cavité du sillon de la base (voir fig. 12, 13, 14)• La «tsambouna» fonctionne de la même manière que la cornemuse commune. L'instrument produit six sons, lesquels forment une sixte majeure, contenant deux tons, un demi ton, deux tons, soit les notes: sol, la, si, do, ré, mi. Des ces tons on emploie comme tonique la note la, et moins fréquemment les notes si et do, c.à.d. que c'est le mode diatonique du la qui prédomine. Les six tableaux publiés aux pages 63, 64, 65 et 66 montrent la manière dont les trois types de «tsambpuna» produisent les sons, ainsi que les doigtés appropriés. Les cercles noirs montrent les trous bouchés par les doigts de l'instrumentiste, tandis que les cercles blancs montrent les trous non bouchés. La combinaison des trous bouchés ou ouverts produit les différents sons de l'instrument. Des exemples de mélodies jouées sur chacun de trois types de cornemuse (tsambouna) sont publiés dans les pages 67 à 71.
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