Η δεκάδα των ηλικιών : Αμφίδρομη γενεαλογική δοκιμή
Part of : Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας ; Vol.44, 2005, pages 353-366
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Pages:
353-366
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La décade des âges de la vie : Essai de généalogie cyclique
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Sources littéraires et iconographie, idéalité et réalité, science et expérience, mortalité et salut, conjoncture et démographie. Poursuivant une enquête, entamée depuis longtemps, sur l'iconographie des âges de la vie, nous examinons dans la présente approche un document tardif (1768-1811), le codex 2800 (une Chrestomathie) du Musée Byzantin et Chrétien d'Athènes, dans lequel (fol. 4v) figure une liste, dépourvue d'illustrations, énumérant les dix âges de la vie (Fig. 1) ; chacun d'entre eux comporte une dizaine d'années. Une dizaine de personnages parlants - comme ceux qui constituent, dans des documents picturaux post-byzantins (Fig. 2 et 3), des ensembles d'« acteurs » soumis à la rotation des âges, à la génération et à la corruption - présentent respectivement les étapes de la vie humaine et expriment les moments successifs de leur expérience du temps. Nous reprenons à cette occasion une suite d'exemples, littéraires ou autres, dont certains remontent à l'antiquité (cf. l'élégie 19 de Solon, citée supra). Des éléments divers, comprenant des témoignages bibliques (cf. le psaume 89,10, qui épouse une expérience continue) - ceux-ci parfois servis par une illustration, dans des documents médiévaux (Fig. 4 et 5) - se retrouvent, dans leurs variantes, dans des œuvres plus récentes. D'autre part, des échos de certains éléments qui participent à la construction de la décade en question (Fig. 1), se répercutent dans d'autres écrits (et vice versa), contenus dans le même codex, et sont parallèlement reconnus dans des œuvres antérieures, littéraires et surtout picturales. On y retrouve, par conséquent, les traces d'une vieille tradition, dans un tressage d'ensemble où « résonnent » également des éléments épars, mais reconnaissables, venant de développements plus récents. Nous en déduisons que l'auteur, opérant son « redressement », puisait dans des sources qui lui étaient familières, ainsi que dans sa connaissance - directe ou pas - d'œuvres picturales, figurant la roue de la vie humaine ; on se reportera, à ce propos, à la description que nous en donne Denys de Fourna (18e s.) dans son Ερμηνεία της ζωγραφικής τέχνης (éd. Α. PapadopoulosKérameus, Saint-Pétersbourg 1909,213-215 ; cf. n. 6, supra)
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