Τεχνέργα αποκρουσμένου λίθου από το Ψάρι Τριφυλίας και η εξέλιξη των λιθοτεχνιών της 2ης χιλιετίας π.Χ. στη Πελοπόννησο

Part of : Αρχαιολογικόν δελτίον ; Vol.54, 1999, pages 1-50

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1-50
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l’industrie mycénienne de pierre taillée à Psari (Triphylia-Messénie) et l’évolution des industries dans le Péloponnèse de l’ouest durant le 2ème millénaire avant j.-ch.
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La présence des outils lithiques dans un site peut lui attribuer la caractérisation de "préhistorique".Nous savons, cependant, que les industries de pierre taillée poursuivent leur existence pendant toute la durée de l’Âge du Bronze et même dans les temps historiques. Il est probable qu’en Grèce ancienne ne se pratiquait pas la taille du silex dans le but de fabriquer des outils, bien que certains exemples (p.ex. atelier de Phidias à l’Olympie) montrent que l’on n’ avait pas tout à fait perdu ce savoir- faire. Le débitage des outils de pierre taillée est attestée dans les deux millénaires de notre ère dans toute la Grèce pour la fabrication des dents de tribulum (instrument agricole à battre le blé).L’industrie lithique, essentiellement de pierre taillée, provenant du site de Psari a été trouvée pendant les fouilles entreprises les années ’80 et le tamisage des sédiments d’une tombe à tholos, construite en haut d’une colli ne et qui date dans l’ancienne phase de l’Helladique Récente (HRI). Une partie aussi du matériel provient des prospections autour de la tombe.Le plus grand lot de cette industrie est composé de silex brun d’origine locale, tandis que l’obsidienne importée de l’île de Mélos ne représente que le 20% de l’effectif des outils taillés. Beaucoup moins (2,4%) a été utilisé un silex jaune, d’origine, sans doute, allochtone et un silex noir ou lydienne (3,4%) venant de l’environnement proche de la tombe. Il semble que l’acquisition du silex avait lieu par les tailleurs eux-mêmes, tandis que celle de l’obsidienne par des personnes qui n’étaient pas spécialisées à la taille des roches dures, modèle qui semble avoir cour dans les industries de l’Âge du Bronze grec.La majorité écrasante de cette industrie est composée par des petits et fins éclats provenant de la retouche par pression des pièces foliacées, c.à.d. des pointes de flèches. En effet, la catégorie typologique qui domine d’assez loin (presque 50%) parmi les outils retouchés est celle des pointes de flèche typiques de la phase de l’érection du monument. Avec une fréquence relative qui ne dépasse le 10% pour chacun, sont représentés autres types tels que les encoches, les perçoirs, les dents de faucille, les burins, les pièces esquillées, les racloirs, les grattoirs etc. Un grand nombre de ces outils portent d’indiscutables traces d’utilisation. Le silex a été préféré pour la fabrication d'outils résistants (perçoirs, dents de faucille, pièces esquillées), tandis que l’obsidienne pour des outils (pointes, grattoirs) ayant pour la plupart un tranchant coupant et efficace destiné au travail des matériaux plutôt souples. On est donc en présence d’un atelier qui fonctionna très près de la tombe et sans doute simultanément, spécifié à la fabrication des pointes de flèche, dont certaines destinées à être déposées comme offr andes dans la tombe, sans, pourtant, exclure d’autres activités (fabrication et réparation des faucilles, des arcs et des flèches, travail du bois ou de l’ivoire), comme le montre l’exemple des cas parallèles dans le monde égéen.L’existence de certaines lames de silex et d’obsidienne ne signifie pas qu’il y avait un débitage sur place, activité principale d’autres ateliers contemporains en Crète ou à Cyclades. La manque des caractéristiques sous-produits de ce débitage, ainsi que la distribution des fréquences ne permet pas de soutenir une telle hypothèse.L’outil caractéristique, « le fossile directeur » qui différencie en Grèce les industries du 2ème millénaire des industries antérieures, est la pointe de flèche à base concave. Il paraît que tels objets ne se fabriquaient pas pendant les deux premières phases de l' ΗΑ et ceux du Néolithique étaient d’une différente morphologie (à pédoncule), qui permettait leur fixation aisée à l a hampe. De l’autre côté, les lames du Néolithique sont en général plus grandes que celles de l’Age du Bronze. Les lames en obsidienne, produites indiscutablement aussi par pression durant le Néolithique, sont moins stéréotypées que celles de l’Âge du Bronze. Celles en silex qui suivent dans leur méthode de fabrication les lames en obsidienne, sont la plupart des oeuvres des tailleurs très spécialisés, mais à l’encontre de lames en silex de l'Âge du Bronze obtenues par pression, semblent avoir été, la plupart, débitées par percussion indirecte. L’obsidienne a été utilisée, au moins en Grèce du sud, avec la même intensité à partir du 5ème jusqu’au 3ème millénaire. On constate, cependant, une très nette tendance à délaisser le silex pour la fabrication des lames, surtout dans le 3ème millénaire. Néanmoins, la fin de celui-ci ainsi que la première moitié du millénaire suivant, se distingue par une absence presque totale de l’obsidien ne. En ce qui concerne les dimensions, les lames des gisements du Péloponnèse de l’ouest de la première moitié du 2ème millénaire (Malthi, Nichoria) sont significativement plus grandes que celles des gisements de l' ΗΑ (Pélopion, Lepréon) et il ne faut pas exclure l’éventualité d’avoir été obtenues par percussion indirecte. Dans le début de l’HR, comme le montrent les données de Psari, les lames deviennent plus étroites et fines mais on observe une certaine récurrence vers la technologie de 1ΉΜ en ce qui concerne la production des lames trouvées à l’emplacement du palais de Nestor et attribuées, avec une certaine équivoque, dans l’HR III. En même temps le taux d’utilisation de l’obsidienne augmente progressivement de l' HΜ à l’HR. D’un côté, le développement du pouvoir central, et de l’autre, la fin de la suprématie maritime des Minoens, ont dû favoriser cette diffusion. Néanmoins le trait essentiel de ces industries s’avère l’abondante production d’outils en silex.
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Notes:
Περιέχει σχέδια, πίνακες, εικόνες, βιβλιογραφία και συντομογραφίες, Εκφράζω τις ευχαριστίες μου στην αρχαιολόγο Γεωργία Χατζή-Σπηλιοπούλου, που μου εμπιστεύτηκε το σύνολο των ευρημάτων της λιθοτεχνίας από την ανασκαφή της στο θολωτό τάφο 1 του Ψαρίου, ανεξάρτητα από το σύνολο του υπό δημοσίευση αρχαιολογικού υλικού της ανασκαφής αυτής, όπως και για την προθυμία της να συζητήσει κάθε είδους απορία που προε'κυ- πτε κατά τη διάρκεια της εκπόνησης της παρούσας μελέτης. Ευχαριστώ επίσης την προϊστάμενη της Ζ' ΕΠΚΑ Ξένη Αραπογιάννη για τ ην ανάθεση της ευρετηριοποίησης του υλικού και τον Έφορο Αρχαιοτήτων Δημ. Γραμμένο για τις υποδείξεις του., Το άρθρο περιέχεται στο τεύχος: Μέρος Α'-Μελέτες