La communauté des femmes et des enfants, proposition platonicienne et critique aristotélicienne
Part of : Το βήμα των κοινωνικών επιστημών ; Vol.ΙΑ, No.44, 2005, pages 69-89
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69-89
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H κοινοκτημοσύνη των γυναικών και των παιδιών : η πρόταση του Πλάτωνα και η κριτική του Αριστοτέλη
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La communauté des femmes et des enfants que Platon propose au livre V de la République et la critique qu'Aristote en fait au livre II des Politiques se situent à la frontière de l’éthique et de la politique. Le caractère réaliste et pragmatique de la critique adressée à la cité platonicienne, quoi qu'il en soit de la question de l’utopie, s’appuie sur des arguments logiques et se double d’un aspect social et politique. Mais c’est avant tout la volonté de trop unifier la cité qui est reprochée à Socrate, pour qui la communauté des femmes et des enfants chez les gardiens est «la cause du plus grand bien pour la cité». Les concepts fondamentaux de l’éthique jouent pour Aristote un grand rôle en politique; c'est en particulier au nom de l’amitié aristotélicienne que sont dénoncées les relations anonymes et la dilution de la philia engendrées par la communauté platonicienne. Les vertus de tempérance et de libéralité ne peuvent s ’exercer dans l'amitié que si l'on renonce à une telle communauté, à savoir aussi celle des biens. Mais la critique d’Aristote demeure silencieuse sur la question de la liberté sexuelle impliquée par la communauté des femmes. Avec ou sans une telle communauté, les femmes restent considérées comme les simples organes de la reproduction. La proposition de repas en commun reserves aux femmes dans les Lois ouvre un autre champ d’investigation sur la place des femmes dans la pensée politique de Platon.
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Notes:
Numéro spécial "Histoire et Sciences sociales", Dédié au sujet "Sexualité et pouvoirs"., Περιέχει σημειώσεις και βιβλιογραφία