Ο μετεωρισμός ανάμεσα στην "εθνική" και την "τοπική" ταυτότητα : η περίπτωση του Μελενίκου (13ος αι. μ.Χ.)
Part of : Τεκμήριον : επιστημονική επετηρίδα του Τμήματος Αρχειονομίας και Βιβλιοθηκονομίας ; Vol.8, No.1, 2008, pages 173-208
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173-208
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L’ Hésitation entre l'identité “nationale” et “locale” Le cas de Mèlenicon (13 siècle)
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Au 13ème siècle, la ville de Mèlenicon était un important centre urbain. En premier lieu, à cause de sa position géographique et de sa fortification remarquable, Mèlenicon a excité l’intérêt militaire-politique des états rivaux à l’époque dite “Latinocratie” (1204-1261). Georges Acropolitès, dans son oeuvre historique “Ecrit Chronique” raconte les événements qui eurent pour conséquence le changement de statut de la ville; et ainsi, tantis que, après la ruine de l’empire byzantin (1204), Mèlenicon constitua d’abord un pouvoir locale indépendant, forma ensuite une partie du royaume médiéval de Bulgarie et passa finalement à l’administration byzantine; tous ces changements se produisirent grâce à l’interventions des “élites” locales. Les renseignements que nous donne Acropolitès, concernant les causes de ces changements, c’est-à-dire: a) le cadre historique plus large de cette période troublée; b) les conditions sociales-politiques de cette région concrète du nord - est de la Macédoine pendant la décennie 1246-1255, mais aussi: c) la situation indécise des souverains locaux qui furent les protagonistes de ces évolutions historiques, notamment Dragotas et Maglavitès (tous deux d’origine bulgare, dont Acropolitès expose minutieusement les motifs, les discours et les activités), mènent aux conclusions suivantes: Les faits de Mèlenicon constituent un cas caractéristique, où autre motifs ont joué un rôle plus imporant pour le prise des decisions sérieuses que ce qu’ on croit à notre époque comme indiscutable, “la concience nationale”. Il en ressort la particularité que présente le thème de Γ “identité nationale” au 13ème siècle et son importance relativement limitée en ce qui concerne l’attitude des habitants d’une ville, tant envers les puissances étatiques circonférencieres, qu’ envers les Souveräns locaux indépendants. Les autres motifs, notemment: a) les propositions convaincantes, aux yeux de la population d’un gouvernement fort, qui peut garantir la protection de sa vie; b) le sentiment de securité pendant les périodes politiques bouleversées, qu’ on croit qu’ une forte personnalité souveraine locale garantit dans la région limitée de la ville, ont plus de poids pour la prise des décisions, que la notion du “sentiment nationale”.
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