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Signaux di’ interdiction de pâturage sur les terrains agricoles, en Grèce

• Λουκάτος, Δημήτριος Σ.

Il s’agit de l’ancienne habitude des agriculteurs, dans presque toute la Grèce, de prendre des mesures préventives, pour faire savoir aux bergers, qu’ils ne permettront pas la pâture dans leurs propriétés. On constate, de nos jours encore, selon les différentes régions, les emplois de signaux suivants: 1. On dresse, sur tout le terrain, de petits sommets de pierres (superposées l’une sur l’autre), qui ressemblent à de petites colonnes, de hauteur 0,50 à 1 m. 2. On emploie parfois les pierres fixes ou les rochers existants sur le terrain, qu’on badigeonne à la chaux, pour signifier l’interdiction. 3. On implante exprès, dans les quatre coins du terrain, des branches d’arbres, des roseaux ou des poteaux, portant des chaumes de seigle etc. 4. On creuse de petits amas de terre, ou digues, de 0,35 m. sur les quatre coins du terrain. 5. On trace des sillons de charrue au long des quatre côtés du champ (espèce de frontière).Tous ces moyens de signaux pratiques, respectés par tous, surtout dans les régions de patites propriétés, constituent des témoignages de l’ancien «droit coutumier», qui réglait, d’une façon claire, respectée aussi par le garde champêtre officiel, les intérêts oppossées des deux grands facteurs de la production générale agricole: les éleveurs de bétail et les cultivateurs. (L’auteur a traité, avec moins de détails, le même sujet, dans "Balcanica”, vol 8, dédié à V. Cubrilovic, Beograd 1977, p. 639-43).

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