Νεκρός έφηβος λευκής ληκύθου

Part of : Αρχαιολογικά ανάλεκτα εξ Αθηνών ; Vol.III, No.3, 1970, pages 371-377

Issue:
Pages:
371-377
Parallel Title:
Éphèbe mort d’ un lécythe blanc
Section Title:
Σκινδαλαμοί
Author:
Abstract:
Le fragment, que nous publions d’un lécythe blanc, a été trouvé au cours de l’excavation d’un terrain situé rue Mykalis 64. Recollé de deux tessons nous conserve le tiers environ de la représentation. On déduit que le peintre a voulu ici figurer la scène de la visite au tombeau (illustration de la couverture et fi g. 1).Le mort est représenté à gauche de sa stèle, vêtu d’une tunique ( chiton ) et d’une chlamyde - préservé jusqu’ à la hauteur des hanches. Qpant à la stèle, la moitié supérieure gauche est préservée. D’une seconde figure féminine la main droite seule est préservée. D’après la hauteur de la figure préservée, 0,093 m., on estime la grandeur du vase environ à 0,42 - 0,45 m. L’argile de couleur orange est très pure. La représentation est peinte sur un enduit blanc très pur, d’un vernis noir et de couleur rouge; la chevelure du jeune homme, ainsi que le vêtement de la figure féminine, sontΕίς τήν θλιμμένην καί ηρωικήν μορφήν τοϋ νέου τούτου ό καλλιτέχνης υποσυνειδήτους αντικατοπτρίζει τάς ζοφεράς σκέψεις καί τά κακά προαισθήματα, τά όποια κατεΐχον τούς ’Αθηναίους κατά τήν πολυτάραχον αύτήν περίοδον διά τήν κρίσιν, τήν όποιαν διήρχετο τό κράτος των, καί τον άγωνα, ό όποιος εληξεν είς σωρούς ερειπίων.ΟΛΓΑ ΑΛΕΞΑΝΔΡΗrendus au moyen d’une couleur rouge plus foncée. D’une main sûre l’artiste exécute ici son dessin comme une esquisse. Avec un sens aigu de sobriété il dessine seulement les contours, ajoutant seulement les détails nécessaires.L’ampleur de la poitrine et des épaules, ainsi que les gestes expressifs des bras, créent un sens précis du volume. L’expression de concentration qui caractérise le visage de l’éphèbe est intense. Il est représenté dans une méditation de l’au-delà, étranger à tout ce qui se passe autour de lui. Comme il en est pour tous les lécythes blancs de cette époque, le geste est le seul élément manifeste de rapprochement des deux figures. La manière avec laquelle le geste est rendu ici est originale. Dans ce dessin, traité avec aisance, dans lequel seuls les contours vigoureux rendent le volume du corps, nous reconnaissons la main du peintre du « groupe R».La tête du fragment en question présente une ressemblance surprenante aux têtes des éphèbes, qui sont représentés sur le lécythe du Musée d’Histoire de l’Art de Vienne n° 143 et de la collection Schoen à Lugano n° 83, que nous rangeons parmi les premières oeuvres du peintre. Le jeune homme de notre lécythe est une oeuvre de jeunesse de l’artiste, datée entre les années 420 - 410 av. J. - C. ; il n’a pas la magnificence des créations de l’âge mûr de l’artiste, comme les figures étonnantes des lécythes du Musée National d’Athènes 1816 et 1817. Le dessin du fragment en question s’apparente moins aux créations conventionnelles de l’atelier de «l’artiste des roseaux», situé si près de là.La parenté technique et spirituelle des oeuvres de l’artiste avec les oeuvres contemporaines de la Plastique est inΒΑΣΙΣΑΝΔΡΙΑΝΤΟΣ TOY APPIANOYΠέντε ενεπίγραφα τεμάχια λευκού μαρμάρου τής ’Επιγραφικής Συλλογής ’Αθηνών ( Ε.Μ. 2868 + 2990 + 3025 + 3036 + 3118 ), άνήκον εις βάσιν ρωμαϊκών χρόνων ( ε ΐ κ. 1 ). Ταϋτα μετεφέρ- θησαν εις τό Επιγραφικόν Μουσεΐον προ πολλών ήδη έτων ( ίσως εκ τής Συλλογής τής ’Αρχαιολογικής Εταιρείας ) καί περί τής προελεύσεώς των ούδεν άναγράφε- ται εις τό Εύρετήριον τής Συλλογής.discutable. Je pense que nous trouvons le meilleur exemple de comparaison en la tête de Mars de Borghese. Par ailleurs la relation des oeuvres de l’artiste en question avec les monuments funéraires en marbre est étroite - ici nous faisons mention seulement du beau lécythe de Myrrhinè.Des représentations comme celle-ci, habituelles vers le dernier quart du 5e siècle av. J. - C., constituent une composition sans détermination de temps et de lieu. La scène a lieu dans une sphère irréelle.L’artiste de notre lécythe n’a pas en vue un état de fait concret mais une union avec le mort. Le jeune homme est représenté mort près de sa tombe avec sa chère parente, qui lui présente des offrandes.
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