Παλαιοχριστιανικοί βασιλικαί Δρυμού Βονίτσης
Part of : Αρχαιολογικά ανάλεκτα εξ Αθηνών ; Vol.IV, No.2, 1971, pages 185-195
Issue:
Pages:
185-195
Parallel Title:
Basiliques paléochrétiennes de Drymos a Vonitsa
Section Title:
Αρχαιολογικά χρονικά
Author:
Abstract:
Sur les rivages acarnaniens du golfe d’Ambracie, en face de Nicopolis, dans le nouvel hameau de Drymos à Vonitsa, et dans ses alentours, se conservent les ruines d’au moins trois basiliques paléochrétiennes; le pillage des deux premières a été total.1. Les vestiges d’une de celles-ci furent retrouvés au lieu dit Palaiok- klissi, environ à 500 m. à l’ouest du village, où à la suite d’un sondage furent découvertes, en partie, les ruines, dont presque seules les fondations se conservent, d’une basilique paléochrétienne à trois nefs, narthex et transept; sur ce dernier s’inscrit en grande partie l’abside ( long. 19,55 sans la partie en saillie de l’abside, larg. 14,80, larg. des nefs latér. 3,50 m., (fi g. 1-2). Un siège de pierre d’une exèdre probablement rectiligne est également encastré ( haut. 0,50, larg. 0,425, épaisseur 0,38 m.) (fi g· 3).De plus les fouilles de trois tombes furent exécutées à l’intérieur de la nef sud, en deçà et au delà de Γ abside; à l’intérieur de l’un de ceux- ci fut recueillie une fibule en bronze, du type rectangulaire1 en parfait état de conservation (long, totale 0,071 m., longueur de la plaque 0,051, larg. 0,028 - 0,029, épaisseur 0,002 m.), (fi g. 4-5). Sur le côté de face, dans un cadre gravé et en relief, décoré de méandres et d’une rangée de spirales figure un lion en profil vers la gauche. Le contour et les détails du corps du lion sont gravés. A l’envers, figure un aigle monocéphale, gravé, les ailes déployées, la tête tournée vers la droite. En raison du méandre, motif archaïque, la fibule peut être datée entre le Vlème et VlIIème s. Dans le cimetière situé à l’extérieur de l’abside fut trouvée in situ une inscription funéraire de « l’aeiparthénos» ( nonne ) et diaconesse Théoprépie ( Vème s.), (fig. 6), et environ trente fragments de plaques funéraires inscrites furent recueillies. D’après l’information donnée par celui qui trouva la stèle funéraire inscrite de l’évêqüe [Poseid]onios ou [Polychrjo- nios celle-ci provient du même cimetière.Dans la basilique s’encastraient également trois pierres portant des dédicaces ( l’une en latin ) à Asclépios Pheinakos. Cet épithète d’Asclépios est également connu par une monnaie de Nicopolis de la collection v. Rauch du musée de Berlin. D’après son premier éditeur v. Sallet, Zeitschrift f. Numism., 5,331 l’inscription de la monnaie se lirait Phinaios, mais sur le moulage de la monnaie seules les trois premières lettres sont discernables.L’Asclépiéion n’a pas été identifié. Asclépios figure sur plusieurs monnaies de Nicopolis ( Mionnet, Suppl. 3, 372 sq. ) de laquelle dépendait également l’Acarnanie. Il est cependant possible que les dédicaces de l’Asclépiéion aient été transportées de la région de Nicopolis.Il est fort probable que Κώμη Φεινάκων (bourg de Pheinakoi ou Pheina- kes) citée par deux inscriptions funéraires trouvées à Rome et à Milan ( CIG 9770 et 9873 ) mais connue nulle part ailleurs, soit reliée au sanctuaire d’ Asclépios Pheinakos. La région de Dry- mos est voisine de Thyrreion.2. Au sud de l’église du village, à côté de celle-là, se conservent les ruines d’une autre basilique à trois nefs et narthex, hautes de 0,60 m. au dessus de la surface du sol, dont l’abside est soutenue par des contreforts ( long, sans le narthex 19,60, larg. 17,60, larg. des nefs latérales 4,65 m. ) ( fi g. 7 ).3. Une troisième basilique, au lieu dit Kéléphi à la lisière nord-est du village, est connue par la découverte de trouvailles sculptées, mises au jour au cours des travaux de culture du champs; ce sont : le fût cannelé d’une colonne, une colonnette d’iconostase de coupe carrée, un chapiteau sur le côté étroit duquel a été taillée en relief une croix à branches inégales ( fi g. 8 ).4. Au cours des travaux de déblai pour la construction de la nouvelle routenationale d’Amphilochie - Vonitsa, près de Drymos furent notées une tombe voûtée ( f i g. 9 ) et les ruines d’un bâtiment à plusieurs dépendances. Il ne fut pas possible de définir l’étendue et l’usage de ce dernier, les fouilles ne s’étant pas prolongées dans les champs avoisinants (plan 1 ). C’est apparemment un bâtiment chrétien, puisque parmi les quelques trouvailles mobiles figure aussi un tesson, fort probablement d’une lampe, décoré d’une croix en relief, à branches inégales (fi g. 10).Près du bâtiment à moitié excavé, les ruines d’autres bâtiments chrétiens sont visibles. Une stèle funéraire de Anthos fils de Ruphion ( Illème - IVème s. ) fut découverte pendant les travaux de la construction de la route nationale, à une courte distance, près de la berge droite du torrent qui se trouve à l’ouest du village.Ces monuments de la haute chrétienté contribueront à l’examen plus approfondi de l’histoire ecclésiastique de l’Acarnanie.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
Παλαιοχριστιανική εποχή, Αιτωλοακαρνανία
Notes:
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