Τα μνημεία και τα αυτοκίνητα στο Vers une architecture του Le Corbusier
Part of : Χρονικά αισθητικής : ετήσιον δελτίον της Ελληνικής Εταιρείας Αισθητικής ; Vol.37-38, No.1, 1997, pages 85-98
Issue:
Pages:
85-98
Parallel Title:
Les monuments et les automobiles dans Vers une architecture de Le Corbusier
Section Title:
Κριτική και Αμφισβήτηση - Ουτοπία και Αμφισβήτηση/La critique comme contestation - Utopie et contestation
Author:
Abstract:
Les années 1920 étaient une période de grande contestation pour les architectes aussi. Ceux-ci ont mis en cause la tradition classique en insistant sur la technologie et l’esthétique de la machine. Le Corbusier fit partie de cette avant-garde architecturale: Vers une Architecture, son livre publié en 1923, matérialisa l’esprit nouveau dans la conscience collective des architectes du monde entier. Nous avons focalisé notre analyse sur deux pages provocatrices de ce manifeste, illustrant, sur une sorte de tableau comparatif, deux temples antiques et deux automobiles: le temple archaïque de Paestum au-dessus de la voiture Humbert de 1907 et le Parthénon au-dessus de la voiture Delage, Grand Sport de 1921. À la première lecture de ces pages, qui font partie d’un chapitre intitulé “Des yeux qui ne voient pas ... les autos”, nous sommes amenés à situer le Parthénon au sommet de l’architecture grecque et à considérer, ensuite, la voiture Delage comme son équivalent dans l’ascension esthétique et technologique de la société moderne: un vrai modèle pour l’architecture du XXe siècle. En reprenant cette lecture, sur un mode déchiffrant l’être de ces temples et de ces automobiles dans le cadre de leur temps et dans la perspective de leur histoire, nous sommes amenés à saisir une dimension très différente. La bande des autos glisse vers la gauche. Delage Grand Sport prend la place de Humbert, sous le temple de Paestum, en devenant le standart (sic) de la construction moderne: le modèle d’une vraie machine à habiter. Sa place, sous le Parthénon - la place de l’architecture moderne - reste vide; elle représente un appel aux architectes contemporains, le lieu de la pure création de l’esprit. Et du même coup, dans l’attente d’une réalisation future, ce vide est de nouveau rempli par l’image symbolique et didactique du Parthénon, par cette autre machine de la modernité contestatrice: la machine à émouvoir. Le Parthénon, le sommet de la Grèce classique, redevient le modèle de l’architecture: le vrai modèle de la modernité prêchée par Le Corbusier.
Subject:
Keywords:
αρχιτεκτονική, κλασικισμός, μοντερνισμός
Notes:
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