Ανασκαφή αρχαίου ιερού στα Ύρια της Νάξου : η έρευνα κατά τα έτη 1982, 1986 και 1987
Part of : Αρχαιογνωσία ; Vol.5, No.1-2, 1987, pages 133-191
Issue:
Pages:
133-191
Parallel Title:
Les fouilles du sanctuaire à Iria-Naxos : les campagnes des anneés 1982, 1986, 1987
Section Title:
Χρονικά-Reports
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Abstract:
Les fouilles que T Université d’Athènes (V. Lambrinoudakis, E. Bournias, M. Korres) et T École Polytechnique de Munich (G. Gruben, Ae. Ohnesorg, I. Ring) mènent en collaboration dépuis 1986 à Iria-Naxos, ont permis pendant la campagne de 1987 de mieux comprendre le temple archaïque découvert en ce lieu, dont la signification est capitale pour 1’ histoire de P architecture grecque. Ses vestiges, conservés en meilleure condition au Nord que dans la partie Sud, ont été découverts jusqu’ au mur arrière (Nord) du bâtiment. Reste à fouiller son angle NO. Une dalle qui doit appartenir au sousbassement de P autel a été mise au jour vingt mètres au sud et dans P axe central du temple, dans la partie nord duquel des traces certaines de sa conversion en eglise paléochrétienne ont été trouvées. L’investigation des couches antérieures à P édifice archaïque n’ était pas parmis les objectifs de ces campagnes, pourtant des indices très intéressants sur les dimensions, le plan, la fonction et la date des constructions géométriques auxquels a succédé le temple de 570 a. J. Ch., ont été révélés.Les résultats de la fouille de 1987 ont prouvé que le temple archaïque, d’Iria, possédait en réalité la forme et les caractéristiques qu’ on lui supposait après la campagne de 1986. Il s’agit d’ un oikos oblong (longueur totale avec la prostasis: anu. 28.3 m., largeur: 13.49 m.), avec une entrée monumentale (seuil d’un seul bloc de marbre long de 4 m., des pilastres en marbre, longs de 5 m. environs), dont les murs sont épais de 0.85 m. Les fondations du mur d’entrée sont en marbre, tandis que les trois autres murs étaient en granit, très probablement enduit de mortier. L’ oikos se divisait en trois nefs par deux rangées de quatre colonnes dont chacune se composait de deux ou trois tambours en marbre (trois ont été conservés sur place, le plus grand mesurant 4.35 m. de longueur). Il paraît que les maçons achevaient de tailler les bases, les fûts et les chapitaux des colonnes après leur mise en place. La plupart d’entre elles n’ ayant jamais été finies nous pouvons facilement suivre ici d’une part la naissance des formes de V ordre ionique et de T autre la technique archaïque de tailler les pierres et de bâtir.,Très intéressant se prouva T adyton, que T on peut désormais attribuer d’une façon certaine à T édifice. Il est formé d’un mur transversal, situé 2.42 m. en avant du mur de fond, avec des orthostates en marbre et une porte monumentale, donnant sur la nef centrale. Le temple disposait aussi d’une prostasis de quatre colonnes ioniques (cf. AA 1987, p. 594). La fouille de son sousbassement a prouvé que dans sa forme finale celle-ci devait dater du 1er siècle de notre ère. Il s’agit apparemment d’une restauration de la prostasis originale archaïque, qui avait dû tomber en raison de T effondrément de ses fondations. Vers la même époque des problèmes critiques de stabilité, posés par T humidité et le sol qui cédait, ont entraîné le renforcement des mur de granit du temple avec de grosses pierres non travaillées, jetées pêle-mêle dans une fosse creusée au pied des murs.L’hypothèse formulée dans AA 1987, p. 608 et suiv., selon laquelle on devait associer T une des deux statues de Γ époque hellénistique tardive, trouvée dans la nef centrale, avec Marc-Antoine et les rapports de Naxos et de Rhodes vers 40 a. J.Ch., a été renforcée par la trouvaille de grands morceaux des bases des statues, 1’ une d’elles portant une inscription. On a aussi découvert la statuette feminine que la plus grande des deux effigies tenait dans la main gauche.Un échantillon de la céramique très fragmentaire trouvée pendant la campagne de 1987 est présenté à la suite, ainsi que les lampes et les figurines en terre-cuite les plus représentatives.Dans le Sud/Sud-Ouest du Sanctuaire, aux sites Katzillierides et Giamarouli to Chalaro, ont été reconnus les vestiges de deux carrières qui ont très probablement fourni le matériel pour la construction du temple. La forme des blocs de granit utilisés dans le soubassement du bâtiment conservent souvent sur leur parois la moins evidente, la forme courbe du rocher de granit dont ils proviennent.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
Νάξος